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Caricactus, Le blog de Piet
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dessin
25 janvier 2013

Tout ça pour un bout de foulard

Z'avez pas entendu parler de cette histoire de soldat qui portait un foulard avec une tête de mort imprimée dessus ? Shocking.
Je vois pas vraiment pourquoi j'écrirais un billet là dessus, étant donné que l'odieux connard en a déjà écrit un très bon qui dit tout. Pour voir le blog d'odieux connard, ça se passe ici (et désormais dans la colonne de droite également).

 

tête de mrot 001

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30 décembre 2012

Reconstitution du proçès de Marie Besnard, dite "l'empoisonneuse"

21 décembre 2012. Fin du monde pour certains, fin d'un motherfucking marathon pour les étudiants en deuxième année à l'EPJT. Pendant que les bienheureux findumonistes et la Maréchaussée fêtaient la fin du monde à Bugarach, la cour d'assises de Tours et la Marie Besnard faisaient leur arbre de Nowël. Pestacle de Nowël pour les tout petits (à savoir les étudiants en droit et en journalisme de Tours), goûter de Nowël au bar d'à côté... Le tout avec la présence du père Noël,  des petits lutins twittomaniaques aux couleurs criardes et... Du père fouettard. On est au tribunal ou on ne l'est pas.

La Cour d'assises de Tours organisait une reconstitution maison du procès de Marie Besnard -gentiment surnommée "l'empoisonneuse" par la presse à l'époque. On trouvait des magistrats dans le rôle des magistrats, des étudiants en journalisme et des vrais journaliss' dans le rôle de la presse, des citoyens lambda (parmi lesquels Sophie Auconie, députée européenne UDI et Claude Greff, députée UMP d'Indre-et-Loire) dans le rôle des jurés et une magistrate (si, sur ce blog les métiers se déclinent au féminin) dans le rôle de Marie Besnard.

Le tribunal avait proposé à l'Ecole de Journalisme de Tours de laisser quelques uns de ses élèves jouer les journalistes, c'est comme ça que je me suis retrouvé sur les bancs du tribunal comme dessineux. L'exercice ne me paraissait pas évident : comment peut-on, avec 50 ans de recul, aborder le procès comme s'il avait lieu aujourd'hui ? On ne peut pas, et c'est tant mieux ! Au moment des faits, la presse a joué la surenchère et a déchaîné les passions. Pour faire court, elle a grave chié dans la colle. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Il suffit de se souvenir de la manière dont a été couverte l'affaire Merah pour s'en convaincre : plateaux en direct avec des journalistes qui ne savaient plus quoi raconter à l'antenne, experts sélectionnés à la va-vite parce qu'il faut informer dans le jour, la minute, la seconde qui suit, pseudo articles de fond intitulés "Comment devient-on Mohammed Merah ? " (merci Libé, heureusement que mon abonnement était gratuit)... C'est ce qui me débecte dans les faits divers. Noyer les rares articles pertinents écrits à chaud dans des hectolitres de copie sur l'immondice et la déviance coupés avec de l'analyse à la mord-moi-le-noeud-que-je-gémisse pour aider ce quidam de lecteur à se sentir normal, très peu pour moi. En revanche, en examinant les faits avec un oeil nouveau, cinquante ans après, peut-être qu'il y a moyen d'en tirer une bonne chronique judiciaire. Mais ça, ce n'est que mon humble avis d'étudiant en journalisme qui est allé consciencieusement s'autoflageller aux assises du journalisme à Poitiers hein.

Autre difficulté, cette fois-ci d'ordre technique, je n'avais jusqu'à présent jamais touché au dessin réaliste. J'ai eu le plaisir de rencontrer le caricaturiste qui avait couvert l'affaire pour la Nouvelle République à l'époque. Il avait l'ait de trouver ça pas mal. Par contre il m'a expliqué que "non franchement, à part pour les visages ce n'est pas la peine de faire aussi détaillé."

Ce type de reconstitution existe depuis quelques années. Le procès de Christian Ranucci, qui s'était soldé par une très contestée condamnation à mort qui eut lieu faute de grâce présidentielle, a ainsi été revisité avec un oeil neuf. Le bonhomme est souvent présenté comme le dernier à avoir eu affaire à la Louisette, mais j'ai appris récemment (il y a une demi-heure) que deux autres gusses sont passés derrière lui. La dernière personne qui a finie sur l'échafaud s'appelait Hamida Djandoubi, c'était le 10 septembre 1977.

 

 

 

Marie Besnard 001

Marie Besnard, dans le box des accusées. Ses tenues sombres lui vaudront d'être également surnommée la veuve noire.

avocat et avocat général 001

Petit accrochage entre l'avocat général et un des avocats de la défense, au moment où l'inspecteur chargé de l'enquête est appelé comme témoin.

"Vous noterez, monsieur l'avocat général, que le témoin n'est pas médecin.

-Vous non plus.

-Mais moi je ne fais pas de diagnostic.

-Il ne fait pas de diagnostic, il fait un constat. Il faut avoir fait médecine pour constater que quelqu'un vomit ? "


Et un point pour l'avocat général.

avocat et expert 001

L'avocat de la défense, toujours le même, en train de faire du hachis d'expert. Il remet ainsi en cause la validité des travaux de ce scientifique, qui relevaient une présence anormale d'arsenic dans les restes des victimes que Marie Besnard est soupçonnée d'avoir envoyé prématurément au cimetière.

Avocat et Louise Pintou 001

 

Encore et toujours le même avocat de la défense (plus facile à dessiner que son homologue), en train  de remettre en cause de témoignage de Louise Pintou, ancienne amie de Marie Besnard. Portrait de Louise Pintou moyennement réussi, arrière plan qui ressort trop, c'était pas une bonne idée le pinceau à encre.

plaidoirie 001

Le second avocat de la défense, durant sa plaidoirie. La magistratE (non vraiment, j'insiste), plonge la tête dans son mouchoir.

Me Bendjador cramp 001

Plus comique cette fois-ci : Me Gaugrat (joué par Me Bendjador) semble avoir abusé des moulinets de bras durant sa plaidoirie et quitte

la salle d'audience en se massant l'épaule.

 

À la fin de son réquisitoire, l'avocat général estime que les preuves de la culpabilité de Marie Besnard sont irréfutables. Toutefois, en raison du temps passé entre les supposés crimes et le procès, il ne demande pas la peine capitale mais la perpétuité. Après délibération (en public, et accélérée), le jury estime que les preuves à l'encontre de Marie Besnard ne sont pas assez solides. Elle est acquittée.

6 octobre 2012

Qui sont les pigeons ?

Pas facile de trouver de bonnes idées en ce moment. Alors du coup, je fais des trucs avec des bites et du caca. Ca reviendra...
Première fois que je me paye les têtes de la majorité. Bon, Hollande est à peu près reconnaissable, mais alors pour Moscovici, y a du boulot. Faut pas le faire trop brun je crois, surtout pour la barbe... Puis même s'il est vrai qu'il a des grandes zoreilles, là c'est peut-être un peu trop.

les pigeons attaquent ! 001

3 septembre 2012

Perles de l'été

Merde, j'ai été de mauvaise foi quand j'ai dit que les internautes de sudouest.fr passaient le plus clair de leur temps à vomir leur bile sur le dernier fait div' de la rubrique des chiens écrasés... Ils le font aussi sur les touristes (bon, et accessoirement sur les journaleux) ! À la limite ils sont même un peu moins bougons quand on parle tourisme, Bob Ricard, tongs, et bronzage écrevisse. Pendant deux mois j'ai rédigé plusieurs articles sur des sujets aussi passionnants les uns que les autres. Allez sans déconner, qui ne s'intéresse pas à la fête de la chasse ou à la foire au pâté à Clochemerle-Trouville ? Le bon journaleux en herbe répondra que ce genre d'évènement est toujours l'occasion de faire des articles de fond réellement intéressants. Qu'est ce que j'aurais pas donné pour avoir le temps de mitonner un sujet sur les enjeux économiques et sociaux de la confection artisanale de tripes de sangliers en bocal (ah non sans déconner hein, y en a des trucs à décortiquer autour des branches économiques concernées et sur le don créateur de lien social). Je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un ce genre de trucs, mais visiblement les Landais s'en foutent comme de leur première paire d'échasses (toujours faire du cliché local, ça marche bien ça dans les articles. Ca montre qu'on veut s'intégrer et tout et tout).

Et puis j'ai eu l'occasion du faire un sujet "light". C'est à dire tout bête, dénué de toute analyse, et sans ces formules vomitives qui font la gloire de la PQR. Mais si enfin, cette fameuse structure de phrase, la bouée de sauvetage du pauvre stagiaire qui a quatre colonnes à remplir avec deux témoignages et trois impressions (nononon pas des impressions, des "éléments de reportage". C'est comme ça qu'on dit dans les écoles de journalisme) :  citation entre guillemets, verbe interlocuteur et présentation lourdingue du locuteur. Exemple : " La fête de la chasse, c'est l'occasion de se retrouver entre amateur, explique Henri Dugenou, président de l'ACCA (Association Communale de Chasse Agréée) de Trifouillis les Merles. Mais c'est aussi l'occasion de faire connaître nos démarches et nos actions auprès du public ! "

Non, rien de tout ça dans un article light. En l'occurence, il s'agit d'un article exclusivement composé de citations, sans la moindre explication, hiérarchie des faits, blablabla. Le sujet ? Les boulettes des touristes qui se sont perdus à Mont de Marsan où qui attendent leur vague au Lac de Biscarrosse (les esthètes amoureux du cinéma français reconnaîtront la référence). C'est suffisant pour être l'article le plus lu du jour sur le site de Sud Ouest et le troisième plus commenté (à une mèche de cheveux calvitiée de l'article du jour sur François Hollande)... Il en faut peu pour être heureux ! Pour ceux qui ne viennent pas du site de Sud Ouest, l'article se trouve ici.

Pour les autres, voici le dessin qui aurait du accompagner l'article.

perles de touristes 001

 

Voilà, c'est ici que s'achève mon stage à Sud Ouest. Alors (gros)Landais, l'été prochain, pensez aux malheureux stagiaires. Lisez les sujets à la mord moi le noeud confiés aux débutants qui sortent d'école de journalisme et qui ne peuvent pas traiter mieux, compte tenu de leur méconnaissance de la région. Encouragez les en lisant leurs sujets sur les festivals, sur l'office de tourisme du Marsan qui fait ce qu'il peut pour retenir les trois pelés et les deux tondus qui ont atterri dans la préfecture des Landes en prenant la mauvaise sortie à cause de leur con de GPS ! Ne lisez pas que les articles en une du site (au passage, la une de sudouest.fr est scandaleuse en termes de hiérarchie de l'information, donc allez voir les autres rubriques), encouragez plutôt les stagiaires, et peut-être qu'un jour (dans dix-quinze ans, le jour de notre premier CDI), vous n'aurez plus rien à reprocher à ces vendus de scribouillards que vous adorez détester (vendus à qui ? au grand capital, à la gôche, aux annonceurs, à la finance, aux roms, aux juifs, à la police, ça dépend de ce que vous mettez dans l'urne. Mais vous trouverez toujours que les journaleux sont un peu trop à la botte de quelqu'un/quelquechose, je vous fait confiance pour ça). Allez, pour finir sur une conclusion impensable dans Sud Ouest, bisous sur les deux fesses.

21 juillet 2012

Austérité à l'UMP

"À vot' bon coeur qui bat plus qu'une fois sur deux mâme Bettencourt ! " Eeet oui, moins d'élus signifie moins de subventions de l'Etat. Donc à l'UMP, va falloir faire rentrer sa brioche derrière sa boucle de ceinture Guess (aussi kitsch qu'onéreuse) et serrer très fort. Bien fait d'y aller avant moi, au moins j'aurais eu de champagne et des toasts au pâté à toutes les réunions.

la_d_che___l_ump_001

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14 juillet 2012

Tatsiiin !

Ayé, il est sorti, le Zélium n°10 ! Avec dedans, le récit de mes trois mois d'incruste chez les jeunes pop' ! Du beau, du clinquant, du grinçant, du drôle... Alors vous êtes mignons, vous faites comme Doudou le responsable des jeunes pop' d'Indre et Loire, vous likez Zélium sur facebook, et vous courez chez votre libraire l'acheter !

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14 juillet 2012

Dantonc...

Encore un dessin dans Sud Ouest, cette fois ci pour illustrer un article sur des descendants de Danton (article paru un 14 juillet, ça ne s'invente pas).

danton 001

 

Faudra que je trouve mieux la prochaine fois...

5 juillet 2012

Pour une fois qu'un politique voulait bien payer ses courses...

... Enfin je dis ça, ça fait jamais que trois jours que je mange à l'oeil avec Sud Ouest !

Ben oui, on lui a fauché son portefeuille à la petite Ségolène. C'est vraiment une période de merde pour elle. En plus, il paraît que sa meilleure ennemie Valoche a tweeté un hommage aux pickpockets !


Sinon, c'est mon premier dessin publié ailleurs que sur mon blog ou un fanzine... Dans le fil actu de Sud Ouest. You know what ? I'm happy.

 

Ségo portefeuille 001

29 juin 2012

Tennis : les Vits-Bleus donnent (et se font recevoir)

 

Fâchés de voir les footeux accaparer autant l'attentionde l'AFP, les tennismen ont tenu à prouver que eux aussi peuvent penser avec leurs queues. Gilles Simon, fort de sa nouvelle place au Conseil de l'ATP (Association des Tennismen Professionnels) vient de se prononcer contre la parité hommes-femmes dans les dotations des tournois du Grand Chelem. On savait déjà que le résident de Neuchâtel n'était pas spécialement pour l'égalité face au Fisc, mais le côté phallocrate, c'est nouveau. Et pourquoi au fait ? Parce que Gillou a le sentiment  qu'"en ce moment le tennis masculin est plus intéressant que le tennis féminin. Comme dans tout business, on doit être payé en fonction de cela. La question, ce n’est pas les hommes ou les femmes, c’est de savoir si les gens viennent vous voir [vous faire sortir de Wimbledon par le n°75 mondial, Note De Moi-Même] ou pas".

Soutenu par Jo-Wilfried Tsonga, ce sont Maria Sharapova et Serena Williams qui les ont renvoyés dans les cordages : "Je crois que mes matches sont regardés par plus de monde que les siens.", lui explique gentiment la joueuse russe. Marion Bartoli en remet une couche : "ll ne faut pas non plus oublier que les joueurs qui attirent réellement des spectateurs dans le circuit masculin, il y en a cinq ou six, et le reste profite de ces cinq ou six."

No comment

Gilles Simon tennis masculine 001

21 juin 2012

Petite niaiserie des vacances

Un petit strip vite fait parti d'une réflexion pour moi même et qui, ma foi, valait bien le coup d'être partagée. Ca fait longtemps que je n'ai pas touché à un pinceau, encore plus pour ce qui est de faire les couleurs. Donc en attendant de me refaire la main, j'ai fait la couleur au crayon. Pas des crayons de dessinateur hein, autant faire ça comme un sagouin avec des crayons BIC en plastique qui ne marquent pas et qui... Boarf et puis c'est pas si mal de toute façon.

 

David Guetta

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