Laurent Fabius prix d'humour politique 2011...
...Pour la phrase suivante : «Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous…». Pour ma part, la palme de la meilleure citation revient à Jean-Louis Borloo qui a superbement envoyé le petit Nicolas dans les roses (pas celles des socialistes hein...) avec la phrase suivante : «Nous sommes tous des immigrés, seule notre date d’arrivée change».
63% des Français défavorables à la légalisation
Petite réaction sur ce débat qui a fait rage en France pendant... quelques heures ? D'accord j'exagère, mais est-ce que vous pensez que le PS va prendre le risque d'aller à l'encontre de l'opinion majoritaire moins d'un an avant les présidentielles ? Notez qu'il est encore temps, la mémoire de l'électeur moyen étant peu ou prou équivalente à celle d'un bulot atteint d'Alzheimer. Mais se lancer dans un tel débat implique de poser le problème du refus culturel. Comme l'a dit Daniel Vaillant dans une interview au Monde, si l'UMP dénonce une éventuelle dépénalisation du cannabis pour des motifs sanitaires, pourquoi n'adopterait-elle pas la même position face à l'alcool ? Oui mais voilà, quel parti serait suffisament allumé pour expliquer aux Français que, s'ils refusent le cannabis pour des motifs sanitaires, ils devraient en faire autant avec leurs chers Pommard, Saint-Emilion, Chinon, et autres champagnes Laurent (*) ? C'est pourquoi je pense que ce débat va très vite tourner court, à moins que les partisans d'une dépénalisations acceptent de débattre sans s'appuyer sur cet argument, pourtant imparable...
Nouveauté sur une vieillerie
Un dessin qui va en remplacer un autre sur un article fait il y a longtemps. Avec un peu de recul, le premier dessin ne me plait pas, mais alors pas du tout. Tant pis pour le retard de huit mois...
L'article est disponible ici.
Boulal 2011
Boulal n.m. Pl : Bouleau. Nom courant donné à la pièce de théâtre des élèves de classe préparatoire du lycée Carnot à Dijon. Cette pièce met en scène les professeurs respectifs des participants, le but étant de les tourner en dérision, et ainsi de se venger de manière humoristique de tous les tracas subis durant l'année scolaire.
Si quelqu'un compte un académicien dans son entourage, merci de lui faire passer la définition. Pour le reste, c'est une pièce de théâtre collective, écrite par les élèves de prépa littéraire (non pas que les autres soient exclus... disons qu'ils sont bon public et préfèrent se fendre la gueule en se moquant de professeurs qu'ils ne connaissent pas la plupart du temps. Curieux comme principe...). Je me suis fait aidé par quelques vaillants khâgneux pour écrire les scènes dont j'étais chargé, et je me suis occupé de l'affiche.